Objectifs des SIQO
Quelles sont les garanties des miels certifiés ?
Des pratiques apicoles encadrées et exigentes, de la ruche jusqu’au pot de miel.
Des méthodes respectueuses des abeilles et de l’environnement.
De l’origine et de la traçabilité, parties intégrantes à ces miels certifiés.
Ces miels certifiés assurent donc des informations détaillées sur l’origine, les méthodes de production et leurs caractéristiques (origine florale, couleur, goût, texture…). C’est avec transparence que l’apiculteur produit un miel certifié répondant à des critères de qualité.
Ces miels certifiés sont reconnaissables à leur macaron ou à la mention officielle du SIQO auxquels ils appartiennent.
Ces miels certifiés assurent donc des informations détaillées sur l’origine, les méthodes de production et leurs caractéristiques (origine florale, couleur, goût, texture…). C’est avec transparence que l’apiculteur produit un miel certifié répondant à des critères de qualité.
Ces miels certifiés sont reconnaissables à leur macaron ou à la mention officielle du SIQO auxquels ils appartiennent.
Comment reconnaître un miel certifié et qu’est-ce qui les distingue ?
Chaque miel certifié bénéficie d’un ou plusieurs signes officiels de qualité d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO).
4 SIQO sont concernés : l’AOP (Appellation d’origine contrôlée), l’IGP (Indication géographique protégée), le Label Rouge et l’AB (Agriculture biologique). Ils partagent un engagement envers la qualité, l’authenticité, la traçabilité, le respect d’un cahier des charges strict, et la protection de l’environnement et des traditions locales.
L‘AOP est définie comme “un produit dont toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique, qui donne ses caractéristiques au produit. C’est un signe européen qui protège le nom du produit dans toute l’Union européenne.” (INAO)
Autrement dit, c’est au sein d’un terroir qu’a lieu le butinage des abeilles jusqu’au stockage en fût ou la mise en pot du miel certifié par l’apiculteur.
Deux miels sont certifiés sous ce signe de qualité :
- Le Miel de Corse – Mele di Corsica avec son profil gustatif complexe reflétant la richesse botanique de l’île ;
- Le Miel de sapin des Vosges provenant de miellats butinés par les abeilles sur la végétation des sous-bois de conifères.
L’AOP valorise ainsi les caractéristiques spécifiques d’un terroir (conditions géoclimatiques, espèces florales, savoir-faire…) qui confèrent à ces miels des saveurs et des arômes uniques.
L’IGP est définie comme “un produit agricole, brut ou transformé, dont la qualité́, la réputation ou d’autres caractéristiques sont liées à son origine géographique.” (INAO) Autrement dit, une étape au moins parmi la production, la transformation ou l’élaboration du miel certifié doit avoir lieu sur un territoire délimité. Ce signe européen protège, comme l’AOP, le nom du produit dans toute l’Union européenne.
Trois miels sont certifiés sous ce signe de qualité :
- Le Miel d’Alsace reflète la flore variée de cette région entre l’acacia, le fleur, le tilleul, le châtaignier, le miel de sapin ou encore le miel de fôret ;
- Le Miel de Provence compte une diversité de miels, certains sont très courants (lavande), d’autres sont plus confidentiels (sarriette, arbousier, thym) et caractérisent une flore sous influence méditerranéenne qui s’étend de la garrigue au maquis. Il révèle une signature aromatique complexe, résultat des caractéristiques spécifiques du terroir provençal ;
- Le Miel des Cévennes, quant à lui, est issu du butinage des abeilles sur la végétation spontanée (bruyère blanche, framboisier, ronce) ou sur de la culture traditionnelle (châtaignier).
Deux demandes d’IGP sont examinées par l’Union européenne pour la reconnaissance du :
- Miel des Landes avec une flore mellifère (acacia, bourdaine, châtaignier, bruyère cendrée, callune, arbousier) représentative du plateau sédimentaire, comprenant des paysages divers allant du littoral, des dunes à ses sous-bois et îlots de feuillus ;
- Miel de Tilleul de Picardie, produit apicole emblématique des Hauts-de-France, la récolte démarre au début de l’été après la floraison des tilleuls.
L’IGP valorise ainsi des miels dont les caractéristiques physico-chimiques et sensorielles reflètent les particularités du territoire français (climat, géologie) sur les ressources florales locales disponibles pour les abeilles.
Le Label Rouge désigne “des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité́ supérieur par rapport aux autres produits similaires habituellement commercialisés.” (INAO) Ce signe s’applique à l’échelle nationale.
Un miel certifié Label Rouge doit répondre à des normes exigeantes visant à assurer une qualité supérieure et des caractéristiques organoleptiques exceptionnelles indépendamment de sa provenance géographique sauf s’il est associé à une IGP. Ces critères peuvent inclure des aspects comme la méthode de production apicole, la sélection de la ressource florale.
Trois catégories de miels sont certifiables sous ce signe de qualité :
- Le Miel de lavande et de lavandin ;
- Le Miel de sapin ;
- Le Miel toutes fleurs.
Le Label Rouge atteste d’un miel dont la qualité exceptionnelle se manifeste dans ses propriétés physico-chimiques, telles que la teneur en humidité, le pH et la composition en sucres. Les caractéristiques sensorielles, incluant la couleur, l’odeur et les saveurs, sont également soumises à des évaluations rigoureuses (analyses sensorielles, tests organoleptiques) qui comparent le produit Label Rouge avec le produit courant. Cette reconnaissance récompense le travail rigoureux des apiculteurs engagés dans cette démarche.
Petite particularité, le Label Rouge peut s’ajouter à d’autres SIQO : IGP Miel de Provence + Label Rouge miel toutes fleurs ou IGP Miel de Provence + Label Rouge miel de lavande et de lavandin. L’application combinée de ces cahiers des charges renforce l’authenticité de ces miels.
Agriculture biologique (AB)
L’agriculture biologique (AB) est “un mode de production qui allie les pratiques environnementales optimales, le respect de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles et l’assurance d’un niveau élevé de bien-être animal.” (INAO).
L’eurofeuille est le logo européen. En France, il peut s’accompagner du logo AB qui désigne la marque collective gérée par l’Agence Bio.
Dans le cas de la filière apicole, un cahier des charges rigoureux est suivi par les apiculteurs engagés dans ce mode de production. Il repose sur l’application de différentes règles à chaque étape de production du miel. Entrent en compte dans les pratiques d’élevage la disposition des ruches dans des zones agricoles biologiques ou sauvages, l’utilisation pour les ruches de matériaux naturels (ex : cire biologique uniquement) ou encore de méthodes préventives et soins naturels en cas de maladies. Les conditions de production en miellerie sont également encadrées de la récolte des hausses jusqu’au conditionnement du miel. Tout comme les autres SIQO, l’AB repose sur un système de traçabilité, des règles d’étiquetage et le respect de normes de qualité propre au miel (analyses physico-chimiques).
Contrairement à l’AOP, l’IGP ou encore le Label Rouge, qui mettent en avant des terroirs, des espèces florales et caractéristiques sensorielles spécifiques, le label AB se concentre principalement sur les pratiques de production. C’est pourquoi, un miel biologique peut provenir de diverses régions, nationales ou internationales. Des règles d’étiquetage s’appliquent donc avec l’indication obligatoire du lieu de production du miel : «Agriculture UE», «Agriculture non UE» ou « Agriculture UE/non UE ». Il est possible de remplacer le terme « Agriculture UE » par le nom du pays lorsqu’au 95% du miel provient de ce pays.
La certification AB peut également s’ajouter aux autres SIQO (AOP, IGP et Label Rouge) ce qui ajoute un niveau supplémentaire de maîtrise des conditions de production de ces miels.
Dans le cas de la filière apicole, un cahier des charges rigoureux est suivi par les apiculteurs engagés dans ce mode de production. Il repose sur l’application de différentes règles à chaque étape de production du miel. Entrent en compte dans les pratiques d’élevage la disposition des ruches dans des zones agricoles biologiques ou sauvages, l’utilisation pour les ruches de matériaux naturels (ex : cire biologique uniquement) ou encore de méthodes préventives et soins naturels en cas de maladies. Les conditions de production en miellerie sont également encadrées de la récolte des hausses jusqu’au conditionnement du miel. Tout comme les autres SIQO, l’AB repose sur un système de traçabilité, des règles d’étiquetage et le respect de normes de qualité propre au miel (analyses physico-chimiques).
Contrairement à l’AOP, l’IGP ou encore le Label Rouge, qui mettent en avant des terroirs, des espèces florales et caractéristiques sensorielles spécifiques, le label AB se concentre principalement sur les pratiques de production. C’est pourquoi, un miel biologique peut provenir de diverses régions, nationales ou internationales. Des règles d’étiquetage s’appliquent donc avec l’indication obligatoire du lieu de production du miel : «Agriculture UE», «Agriculture non UE» ou « Agriculture UE/non UE ». Il est possible de remplacer le terme « Agriculture UE » par le nom du pays lorsqu’au 95% du miel provient de ce pays.
La certification AB peut également s’ajouter aux autres SIQO (AOP, IGP et Label Rouge) ce qui ajoute un niveau supplémentaire de maîtrise des conditions de production de ces miels.
Pour aller plus loin
Décoder les étiquettes
Des règles d’étiquetage pour les denrées alimentaires s’appliquent (nom et adresse du producteur / conditionneur, dénomination de vente, n° de lot, date de durabilité minimale, poids…). Dans le cas du miel, la dénomination de vente sert à le définir. Est-ce qu’il s’agit d’un miel monofloral, provenant majoritairement d’une seule origine florale, si oui laquelle (ex : miel d’acacia, miel de bruyère, miel de châtaignier) ? S’il s’agit d’un miel polyfloral, présentant plusieurs origines florales, a-t-il était produit sur une topographie (ex : miel de montagne, de forêt…) ou à une époque spécifique (miel de printemps, miel d’été…) ?
Cette dénomination peut s’accompagner de mentions informatives autorisées telles que “miel liquide”, “miel doré”, “miel crémeux”, “miel toutes fleurs” ou “miel mille fleurs”.
Les SIQO disposent également de règles d’étiquetage afin de permettre au consommateur de reconnaître un pot de miel certifié :
- Les mentions officielles des SIQO : “Appellation d’origine protégée » (AOP), “Indication géographique protégée” (IGP),
- La présence des logos officiels,
- La présence d’une vignette / étiquette spécifique pour chaque SIQO.
Enfin, le miel étant un produit sujet aux fraudes, il fait l’objet d’une surveillance et de contrôles par les services de la DGCCRF afin de garantir la conformité des produits et la véracité de l’information fournie aux consommateurs. Les informations utilisées doivent renseigner le consommateur de manière objective tout en étant loyales et précises. Suggérer qu’un miel aurait des caractéristiques particulières alors que tous présenteraient ces mêmes caractéristiques est interdit (ex : “miel 100% naturel”, “miel pur”, “source de…”, “riche en…”). Les allégations mettant en avant les bénéfices santé du miel et des produits de la ruche ne sont également pas autorisées (ex : “bon pour la circulation du sang”, “recommandé pour les troubles cardiaques”).
Nos conseils pour un miel authentique
Pour ne pas se perdre dans la jungle de labels ou acheter un miel aux origines ou à la composition douteuse, privilégiez les miels certifiés AOP, IGP, Label Rouge et/ou AB. Gérés par l’Etat, protégés au niveau européen (AOP, IGP, AB) ou français (Label Rouge) ces signes sont encadrés par des cahiers des charges stricts et rigoureux pour que les apiculteurs puissent vous offrir leurs meilleurs miels et ce en toute transparence.
Ainsi, privilégiez les producteurs certifiés sous SIQO ou les producteurs locaux qui sont transparents sur leurs pratiques apicoles. Lisez attentivement les étiquettes, en accordant une attention particulière aux mentions relatives à la provenance ou à la présence de signes de qualité.
Vous pourrez ainsi savourer des miels authentiques, français, tout en soutenant des pratiques apicoles vertueuses, centrées sur la qualité et qui récompensent le travail des apiculteurs.
Nos conseils pour un miel authentique
Pour ne pas se perdre dans la jungle de labels ou acheter un miel aux origines ou à la composition douteuse, privilégiez les miels certifiés AOP, IGP, Label Rouge et/ou AB. Gérés par l’Etat, protégés au niveau européen (AOP, IGP, AB) ou français (Label Rouge) ces signes sont encadrés par des cahiers des charges stricts et rigoureux pour que les apiculteurs puissent vous offrir leurs meilleurs miels et ce en toute transparence.
Ainsi, privilégiez les producteurs certifiés sous SIQO ou les producteurs locaux qui sont transparents sur leurs pratiques apicoles. Lisez attentivement les étiquettes, en accordant une attention particulière aux mentions relatives à la provenance ou à la présence de signes de qualité.
Vous pourrez ainsi savourer des miels authentiques, français, tout en soutenant des pratiques apicoles vertueuses, centrées sur la qualité et qui récompensent le travail des apiculteurs.
